Évènements
Compte rendu
La première soirée du groupe rennais de recherches a eu lieu le 3 octobre 2018
Nous
sommes heureux de vous rapporter qu’une première rencontre publique a eu lieu à
Rennes le mercredi 3 octobre, à l’Université Rennes 2, et les participants
ont souhaité qu’en soit transmis un compte-rendu succinct.
Une
présentation des buts de la recherche a ouvert la réunion, pour mettre en
relief la dimension nécessairement coopérative de cette recherche, ouverte à
tout participant désireux d’y collaborer avec les autres chercheurs.
En
cette première phase de travail, nous avons rappelé que l’ambition vise à
constituer le corpus de la recherche, via le recensement le plus large possible
de cas distincts qui témoignent explicitement de ce que l’on peut identifier
comme moment(s) épiphanique (s), en
tant qu’ils se marquent, tant dans le témoignage qui en est fait, que dans les
réaménagements subjectifs productifs.
La
réunion s’est déroulée sur le mode de la conversation libre et spontanée entre
les membres présents, augmentée de la présentation de deux repères :
d’abord avec Fanny Réguer, qui a rapporté les modes de témoignage chez F
Pessoa, depuis son « jour triomphal de sa vie »
qui situe l’émergence spontanée du premier « hétéronyme » :
Alberto Caeiro, jusqu’à l’avènement subséquent d’un nouveau personnage, cette
fois posé comme « orthonyme » : « Fernando Pessoa ».
Élise
Aurin a présenté, avec « La main de Joyce », les repères de
la rencontre que Lacan en fit, ceci à partir de témoignages et travaux de J.
Aubert, et bien sûr du Séminaire XXIII, le Sinthome. Pour cette première rencontre elle a situé les origines
du titre de ce groupe de recherches, c’est-à-dire l’emprunt fait à J Joyce de
son signifiant « épiphanie », ses destins et le relief extraordinaire que lui
donne Lacan.
Dans
la discussion des noms de P. K. Dick, Giacometti, Pascal, Kierkegaard, U. Zürn, ainsi que d’autres auteurs ont été esquissés. Et de nombreux participants
sont convenus de présenter ultérieurement des cas de témoignages épiphaniques,
en suivant l’axe des deux critères nécessaires : 1°/ c’est le sujet qui
témoigne d’une logique présentée comme éphiphanique ;
2°/ ce ou ces moments épiphaniques induisent des remaniements repérables.
Nous
sommes convenus de plusieurs rencontres cette année à Rennes (4 ou 5) avec à
chaque fois, des échanges les plus fluides possible, ainsi que des
présentations de nouveaux cas.
Nous
espérons que ces quelques notes permettront de donner des nouvelles du
démarrage du travail (les évènements du printemps dernier, à Rennes 2 n’était
pas propices aux rencontres et réunions), et qu’avec votre aide à tous, nous
pourrons bientôt envisager une rapide d’élaboration du corpus, dont les
modalités restent évidemment ouvertes.
A
très bientôt
E Aurin, L Ottavi, F Réguer